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gómez arias.

l’extrémité d’el cerro de los Martires[1] ; c’est à une très petite distance de Grenade, ainsi il vous sera aisé de vous y rendre. Je vous y attendrai, et vous pourrez aussi y rencontrer le noble Maure que je sers.

— Mon parti est pris, dit Gómez Arias ; oui, vous me reverrez à minuit. Alors il se leva pour partir, mais le Renégat le retenant doucement, lui dit :

— Arrêtez : il me faut un gage à présenter à mon maître.

— Et que désires-tu ? demanda Don Lope.

— Cette bague, reprit Bermudo en en désignant une qui brillait au doigt de Gómez Arias.

— Ce diamant n’est qu’une bagatelle, mais qui ne doit jamais me quitter ;

  1. Le mont des Martyrs.