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gómez arias.

lement nécessaire pour accepter mes services.

— Et en quoi peux-tu m’aider ? je ne te connais pas, et cependant tes traits ne me sont pas entièrement étrangers.

— Cela peut être, répondit le Maure sans s’émouvoir ; vous aussi ne m’êtes pas inconnu.

— Qui donc es-tu ? demanda Gómez Arias.

— Un Maure ! un indigne Maure ! répondit amèrement le Renégat ; car c’était lui qui parlait à Don Lope, et qui ne pouvait craindre d’être reconnu, changé comme il l’était par l’influence des passions, par de longues souffrances, et en outre par le costume qu’il avait pris pour déjouer la pénétration de Gómez Arias.

— Qu’importe qui je suis ? continua le Renégat ; je viens pour vous offrir mes services ; les acceptez-vous ?