Page:Trueba y Cosío - Gómez Arias, Tome 3, 1829.djvu/116

Cette page a été validée par deux contributeurs.
106
gómez arias.

Arias ; je ne sais ce qui m’engage à te garder à mon service.

Ils se turent tous deux ; et Don Lope, ne sachant quel parti prendre, s’assit sur un banc de pierre, caché par les arbres. Il continua à réfléchir, et, pendant ce temps, Roque, qui ne voulait pas interrompre ses méditations, s’occupa de sa Gorguera, dont le sort malheureux lui arrachait de profonds soupirs.

— Roque, dit Gómez Arias, sortant de sa rêverie, je ne vois d’autre ressource que de placer Theodora dans un couvent.

— Certes, répondit Roque, cela serait fort bien ; mais il faut qu’elle y consente.

— Qu’elle y consente ! Par ma foi ! crois-tu que je vais prendre la peine de consulter ses goûts ? — Non, Roque ; à moins que nous ne trouvions à l’instant un meilleur expédient, il faut s’en tenir