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gómez arias.

pourrai jamais être responsable des caprices d’un Maure ou d’un Chrétien à mon égard tant que je ne les aurai pas encouragés ; et c’est bien le cas en ce moment.

— C’est bien, dit Gómez Arias, j’éclaircirai cela plus tard ; car il faut qu’en ce moment je m’occupe de choses plus importantes : voyons, Roque, dites-moi maintenant ce que votre imagination fertile a inventé pour me délivrer de l’objet qui m’importune.

— Mon imagination fertile, puisque vous voulez bien nommer ainsi cette faculté, que, dans d’autres momens, vous traitez avec mépris ; — mon imagination fertile, Seigneur, a inventé…

— Quoi ! mon bon Roque ? dit Gómez avec empressement.

— Rien absolument, répondit le valet.

— Sot contrariant ! s’écria Gómez.