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gómez arias.

mieux près d’un tel esprit en usant de douceur plutôt que de force, il lui dit :

— Allons, Roque, je veux bien avoir confiance en vos paroles ; mais en échange, il faut agir franchement avec moi.

— Ah ! Seigneur, répliqua Roque froidement, quant à la confiance, nous sommes quittes.

— Comment, coquin ! nous sommes quittes ?

— N’ai-je pas confiance en vous, pour les gages que vous me devez ? répondit Roque sans s’émouvoir.

— Quelque jour vous irez trop loin, Roque. Je puis rire de vos folies, mais elles ne sont pas toujours d’accord avec mon humeur. Cependant, pour en revenir au sujet en question, il paraît que ce Maure a cherché à faire connaissance avec vous.

— Oui, je dois en convenir, répondit Roque ; mais en ajoutant que je ne