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gómez arias.

je ferai très volontiers ce que vous me demandez.

Les deux amis se séparèrent alors ; et Don Lope respira plus librement comme s’il n’eût plus à douter de la réussite de ses projets.

— Seigneur, dit Roque, nous parlions d’obstacles, et juste en ce moment le Comte arrive. Dieu veuille que nous n’en rencontrions plus !

— Roque, répondit Gómez Arias, si je ne me trompe, ce qui nous reste à faire est le plus difficile, et je suis bien en peine du succès.

— Voilà qui est très prudemment dit, ajouta Roque ; car c’est vraiment une œuvre bien délicate que de disposer d’une femme lorsque malheureusement elle ne désire pas que l’on dispose d’elle ; mais où allons-nous maintenant ?

— Aux jardins, car là nous ne serons pas vus : après un moment de si-