Roque obéit à son maître, mais il n’aperçut rien qui pût exciter une telle exclamation.
— Seigneur, dit-il tout surpris, qui peut vous effrayer ainsi ?
— Ce Caballero ne va-t-il pas vers notre maison ?
Cela se peut ; mais qu’y a-t-il d’étrange à cela ?
— Certainement c’est le comte Ureña !
— Cela y ressemble en effet.
— Ah ! je suis perdu ! cours Roque ; hâte-toi ; arrête-le.
Sans plus d’explication et pour augmenter l’élan de son valet, il lui donna un bon coup de poing dans le dos, et s’avança lui-même à la hâte vers celui qui venait le troubler si mal à propos.
Roque, en bon serviteur, ne perdit pas de temps et obéit à son maître en courant de toutes ses forces après le personnage en question. C’était en effet le Comte, et Gómez Arias n’en pou-