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gómez arias.

l’accueillit avec de grandes démonstrations de joie et lui dit :

Par notre saint prophète, je suis aise de te voir revenir avec un aussi beau butin ! — Il ne faut pas déranger Cañeri en ce moment, mais tu peux compter sur une bonne récompense.

L’homme qui parlait ainsi se nommait Aboukar ; tout le monde semblait avoir les plus grands égards pour lui parcequ’il était l’intendant général du palais ; il fit entrer Malique et remit Theodora à sa femme, espèce de vieille sorcière autrefois Chrétienne ; celle-ci conduisit Theodora dans une petite salle basse, y apporta quelques rafraîchissemens, lui recommanda d’y goûter, puis la laissa seule.