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gómez arias.

des cris de joie aussitôt qu’ils l’aperçurent.

— Voilà une captive chrétienne ! — voilà une captive chrétienne ! Et à l’instant trois ou quatre Maures armés s’avancèrent vers Malique, qui leur raconta son aventure. Ils marchèrent tous ensemble, et entrèrent dans la principale rue d’Alhacen, qui était alors le quartier-général des Maures soumis à la domination de Cañeri, le chef des rebelles. On ne peut imaginer rien de plus désolant que l’aspect de cette ville, que ses misérables habitans paraissaient toujours prêts à quitter au premier moment pour reprendre leur vie errante et fugitive.

Les derniers échecs qu’ils avaient éprouvés et la reddition de Lanjaron les faisaient vivre dans de perpétuelles alarmes, qui s’étaient encore accrues par la nouvelle qu’ils venaient de recevoir, que le plus brave et le plus re-