plus respectables, mais beaucoup moins honorables, de quelques gens d’un rang inférieur au sien.
C’était ce même respect pour sa parole qui rappelait à Don Lope l’engagement qu’il avait pris à l’égard de Leonor de Aguilar. Après lui avoir donné sa foi, il avait un peu tardé à accomplir sa promesse, mais il ne pensait plus qu’à réparer ce tort, et regardait tout délai comme déshonorant pour lui, maintenant qu’il n’avait plus rien à espérer de Theodora.
C’était avec de semblables sophismes qu’il s’efforçait de pallier l’ingratitude et la cruauté avec lesquelles il avait agi envers la malheureuse victime de ses passions effrénées ; car, malgré la perversité de ses mœurs, et l’opinion injuste qu’il avait des femmes, il ne pouvait faire taire la voix du remords au fond de sa conscience, lorsqu’il pensait à Theodora. Il avait recherché avec