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gómez arias.

du repos que parce qu’il me semble que vous devez en sentir la nécessité.

— Je n’ai point d’autres désirs que les vôtres, répondit Theodora d’un air plus gai. Vous paraissez désirer de vous reposer dans ce lieu ; descendons de cheval.

Gómez Arias s’élança légèrement à terre, et aida sa belle compagne ; elle se jeta dans ses bras, mais, au moment où ses pieds touchèrent la terre, elle ne put retenir un profond soupir, et jeta un regard mélancolique autour d’elle.

— Comme vous tremblez, Theodora ! dit Don Lope ; c’est la conséquence des discours de ce coquin de Roque. J’ai bien envie de châtier ce misérable pour le punir des craintes qu’il a fait naître dans votre esprit.

Roque, qui suivait à quelque distance, n’eut pas plus tôt entendu prononcer son nom, qu’il dressa les oreilles