Page:Trueba y Cosío - Gómez Arias, Tome 2, 1829.djvu/31

Cette page a été validée par deux contributeurs.
21
gómez arias.

deux personnes, on apercevait un homme qui, par son habit et sa tournure, semblait être leur valet. Il était monté avec une apparente nonchalance sur un robuste coursier d’Andalousie ; mais par les regards inquiets qu’il jetait de temps en temps autour de lui, on pouvait deviner que cette tranquillité factice n’était point en harmonie avec ses sentimens intérieurs. Au moment que nous décrivons, il chantait dans un Mezzo tuono, la romance du mariage du Cid.


A Ximena y a Rodrigo
Prendió el rey palabra y mano,
De juntarlos para en uno
En presencia de Layn Calvo.


— Cessez cet épouvantable bruit, Roque, cria le Chevalier en colère. Le lecteur vient sans doute de reconnaître Gómez Arias. — Au nom de Satan, qui est-ce qui t’invite à chanter ainsi, lorsque tu n’as ni voix ni oreille ? Finis,