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des montagnes, pour la gouverner et la défendre. De cette manière, les Chrétiens furent obligés également de partager leur armée en plusieurs divisions, et de se mesurer partiellement avec les rebelles. Don Alonzo de Aguilar, qui avait réussi à forcer El Feri à la retraite, poursuivait cet avantage, et s’avançait vers Gergal, où ce chef devait se réunir à ses adhérens.

Dans le même temps, Don Antonio de Leyva, que nous avons laissé à Cadix, consolant Don Manuel de la fuite de sa fille, fut obligé de renoncer au désir de servir ce père affligé. Le devoir l’appelait à l’armée de Aguilar, qui se dirigeait, comme nous l’avons déjà dit, contre Cañeri et El Feri de Benastepar.

Les gens que Don Antonio commandait étaient déjà arrivés à Cadix, et le jeune chevalier, ne voulant pas retarder un départ que l’honneur exi-