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que la mariée est notre bien-aimée et noble maîtresse Dona Leonor.

— Elle mérite bien un aimable époux, répondit Theodora avec grâce.

— Vraiment, oui ; et nous n’avons pas manqué de prétendans, — et des plus nobles. Ah ! grand Dieu ! quelle affaire ç’a été ! — Tous ces amans étaient autour de nous comme un essaim d’abeilles autour de sa reine. Le futur est réellement charmant ; c’est un cavalier accompli ; au fait, il devait être tel pour que Dona Leonor l’honorât de sa préférence. Cependant, ce n’est pas lui que je protégeais et que j’espérais voir épouser ma maîtresse : hélas ! pour celui-là, ce n’est pas sa faute ni la mienne s’il n’a pu arriver à ce but si désiré ; mais l’événement le plus inattendu a mis un obstacle insurmontable à cette union.

— Et quel obstacle ? demanda Theodora.

— La mort ! répondit Lisarda. On pré-