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gómez arias.

térieur du palais qui était vraiment curieux par son antiquité, et tous les ornemens dont le goût des Maures l’avait décoré. Dans le grand salon surtout, les sculptures gracieuses et bizarres des corniches, les devises et les caractères arabes et les pavés de mosaïque, contrastaient d’une manière singulière avec les armoiries et les armures des Chrétiens.

Theodora promenait des regards indifférens sur tous ces ornemens, mais lorsqu’elle arriva à une immense galerie tout entourée de peintures sur des sujets de l’histoire des Maures et des Chrétiens, elle fut profondément émue et ne regarda qu’avec respect ces images de tant de grandeur passée. Quelques uns de ces tableaux rappelaient la splendeur des Maures ; d’autres, des scènes des histoires chevaleresques et amoureuses du vaillant Gazul et de la tendre Lindaraxa, et de quel-