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un moment de silence qu’il s’écria : — El Feri !

— Oui, répondit ce dernier, c’est El Feri de Benastepar, qui arrive à temps pour voir de quelle manière honorable son frère d’armes s’occupe, tandis que nos braves compagnons restent sur le champ de bataille sans sépulture ; tandis qu’un fier Chrétien, semblable au tigre affamé, nous poursuit sans nous laisser un moment de repos, tandis que nos troupes ont été massacrées ou dispersées par le victorieux Aguilar, et que le petit nombre d’hommes qui ont échappé au carnage avec El Feri, sont forcés de fuir et de se déguiser. J’espérais obtenir assistance et secours chez Cañeri. — Mais comment le trouvai-je occupé ! Est-il prêt à protéger notre

    d’un homme courageux, ils le comparent ordinairement à un lion ; et rien n’est moins rare que de trouver dans leurs poésies les mots aslan, lion, ou caplan, tigre.