Page:Trueba y Cosío - Gómez Arias, Tome 2, 1829.djvu/15

Cette page a été validée par deux contributeurs.
5
gómez arias.

der de l’importance qu’il y avait à garder Lanjaron, jusqu’au moment où les autres chefs des révoltés auraient organisé leurs moyens de défense dans les Alpujarras. Ce discours fut reçu avec le plus vif enthousiasme, et pendant quelque temps les assiégés rivalisèrent à qui donnerait les preuves les plus héroïques de courage et de persévérance. Cependant comme la forteresse était entourée de tous côtés, les vivres commençaient à manquer. Pour tenter un dernier effort, les assiégés firent une sortie ; ils combattirent en désespérés, mais ils furent repoussés avec perte. Ce revers affaiblit leur résolution ; les moins courageux murmurèrent contre un essai qui les eût sauvés s’il eût réussi.

Tandis que ces symptômes de discorde se manifestaient, le cœur d’El Negro était pénétré de tristesse ; mais son maintien paraissait aussi calme que