Page:Trueba y Cosío - Gómez Arias, Tome 2, 1829.djvu/104

Cette page a été validée par deux contributeurs.
94
gómez arias.

la plus scrupuleuse attention les charmes de l’infortunée Theodora qui baissait la tête de douleur et de confusion ; cependant, le Renégat s’aperçut bientôt que ce n’était pas, comme il l’avait supposé, la fille de Aguilar, et il laissa échapper un mouvement de contrariété.

— Qu’as-tu donc ? lui dit Cañeri, voyant sa surprise, ne mérite-t-elle pas tes éloges ? Il me semble, Alagraf, que tu n’es nullement sensible à la beauté : mais regarde donc quelle figure ravissante ; malgré ses larmes, elle n’en est pas moins charmante.

— Belle Chrétienne, lui dit-il avec complaisance, lorsque le sort le plus brillant t’est réservé, tu ne dois pas t’incliner comme l’humble fleur de la vallée ; tu seras brillante comme le lis des jardins, car tu as trouvé grâce aux yeux de Cañeri, et il peut te rendre heureuse.

Ces douces paroles, loin de calmer