reconnaissant, sympathisant aux souffrances que j’ai endurées pour son compte, me dit, d’une voix en colère :
— Roque, où avez-vous été perdre votre temps ? Il m’appelle le plus négligent des coquins, et me donne d’autres noms également honorables ; et, après avoir écouté le récit de ma tragique aventure, il me dit avec sang-froid, et il pense qu’il le dit avec justice : — Vous n’avez que ce que vous méritez ; c’est votre propre faute : pourquoi n’êtes-vous pas une meilleure sentinelle ?
— Roque, dit Gómez Arias, vous m’avez déjà raconté souvent l’histoire de vos malheurs, et je ne vois pas par quelle nécessité vous la répétez aujourd’hui.
— Je vous demande pardon, Don Lope Gómez Arias, répondit le valet d’un ton plaisamment solennel, mais j’ai fermement résolu de quitter sérieusement votre service, car je m’aperçois