Page:Trueba y Cosío - Gómez Arias, Tome 1, 1829.djvu/96

Cette page a été validée par deux contributeurs.
78
gomez arias.

tinue jusqu’à ce qu’un des galanes[1] soit mort ou blessé, ou lorsque les Alguazils deviennent assez nombreux pour rendre la retraite prudente. Par un hasard malencontreux, il arrive presque toujours que je suis pris au collet par le frère ou les Alguazils en question, et, sans plus de cérémonie, mais pour récompenser le mérite et encourager un valet à servir aussi fidèlement son maître, je reçois quelques centaines de coups libéralement administrés sur mes misérables épaules. Lorsqu’ils ont meurtri tous les os de mon corps, ils me permettent poliment de me retirer, me disant, pour me consoler, de remercier mon étoile, et m’assurant qu’une autre fois je n’en serai pas quitte à si bon marché. Avec cette charmante perspective, je me traîne au logis comme je le puis ; alors mon maître, humain et

  1. Galans.Trad.