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quillement dans le lit, comme tout bon chrétien doit faire, nous les employons à parcourir les rues silencieuses, à mettre en réquisition tous les signaux de l’amour, à chanter de langoureuses romances, accompagnées par les tendres cadences de la mélancolique guitare. Je supporterais encore tout cela avec résignation, sans les suites désagréables qui terminent ordinairement nos louables occupations. Il arrive souvent lorsque vous êtes mourant d’amour, et moi de crainte et d’appréhension, que nous rencontrons des individus qui malheureusement ne sont pas des amateurs aussi décidés de la musique. Quelque frère mal disposé, ou quelque amant maltraité de la beauté que nous courtisons, arrive presque toujours pour interrompre notre harmonie ; alors la discorde commence, les épées sont tirées, les femmes crient, les Alguazils tombent sur nous, et la bataille con-