espérer obtenir jamais la même considération qu’eux.
— Je mets ma gloire à être un soldat, s’écria Gómez Arias, et un noble enthousiasme se manifesta sur son visage mâle et dans toute sa contenance. Oui, j’ai vaincu bien des ennemis de ma patrie ; et, avant de mourir, j’espère encore essayer la bonté de la lame de mon épée contre ces rebelles maudits, les Maures des Alpujarras.
— Tout cela, est bien beau, certainement, reprit Roque, mais je ne crois pas que votre pays vous ait autant d’obligations que vous vous l’imaginez.
— Quoi ! dit Gómez Arias, d’un air mécontent.
— Calmez-vous, Don Lope, je n’ai point l’intention de vous offenser. Vous avez rendu sans aucun doute de grands services à l’Espagne, en la débarrassant d’un bon nombre d’infidèles ; mais réfléchissez, Señor, que votre épée n’a