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d’autres instrumens, qui ont vieilli, mais qui étaient alors en pleine faveur, remplirent les airs de leur harmonie, tandis que l’attention de la multitude joyeuse fut excitée par l’arrivée soudaine de Hérauts à cheval somptueusement habillés, et précédés par des esclaves noirs jouant des cymbales ; ils parcoururent les lices pendant quelques instans, et se retirèrent enfin à leur poste pour faire place à de charmans pages montés sur d’élégans palefrois, et revêtus d’habits de soie bleu de ciel, ornés de rubans ; ils étaient coiffés d’un turban de velours cramoisi, couvert de plumes blanches. Ces pages portaient devant eux des lances légères et déliées, convenables à ces jeux paisibles ;

    que beaucoup plus longue ; elle contenait dix trous. Le tuyau était très mince et fait en roseau. La dulzaina était un autre instrument, à peu de chose près semblable à la chirimia, mais d’un plus petit calibre, et capable de produire des sons plus pénétrans et plus aigus.