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fut obligé de quitter le champ de bataille, honorablement sans doute, mais cependant toujours dans la possession du Mantenedor et de ses associés.

Alors le château fit entendre ses clairons en signe de défi et de triomphe, tandis que dans le pavillon aucun chevalier ne témoignait le désir de renouveler un engagement. Quelques instans s’écoulèrent, et les hérauts, suivant l’usage, invitèrent les chevaliers qui cherchaient des aventures à comparaître.

Dix minutes se passèrent ; un second appel fut fait et ne reçut point de réponse. Le triomphe du Mantenedor parut certain, et les hérauts étaient sur le point de faire entendre la troisième et dernière proclamation, lorsqu’on vit un chevalier se diriger au grand galop vers les lices, après avoir frappé violemment à la barrière pour être admis. Il se précipitait vers le château, lorsque le maréchal l’arrêta dans