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dessous des armes on lisait ces mots : « Soy como mi nombre[1]. »

L’équipement des autres chevaliers correspondait avec celui du Mantenedor ; la seule remarque qui les distinguait était la couleur des ropas et la différence de la devise que chacun d’eux portait sur son bouclier, et qui indiquait ou les sentimens particuliers du chevalier ou les armes de sa famille. Ils montaient tous les cinq des chevaux blancs comme la neige, aussi admirables par la belle proportion de leurs formes que par la richesse de leurs brides. Ils frappaient la terre d’un pied impatient, et lançaient au loin la blanche écume dont leurs mors étaient couverts, comme s’ils se fussent indignés du retard qu’on imposait à leur bouillante ardeur ; ils étaient caparaçonnés avec de longues housses de brocart ornées d’or ou d’argent, sui-

  1. Je suis comme mon nom.