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gomez arias.

CHAPITRE III.

Cada uno dellos mientes tiene al so,
Abrazan los escudos delant los corazones :
Abaxan las lanzas a bueltas con los pendones ;
Enclinaban las caras sobre los arzones :
Batien los cavallos con los espolones
Tembrar quierie la tierra dod eran movedores.
Poema del Cid.

Le matin de la fête arriva, et le peuple se précipita en foule vers l’entrée des lices, curieux de contempler un spectacle qui devait surpasser en magnificence tout ce qu’on avait vu jusqu’alors. Hors des murs de la ville un grand emplacement, sur un terrain parfaitement uni, avait été choisi pour le théâtre de ces jeux où devaient rivaliser la force, la valeur et l’adresse. Une