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d’employer les moyens extrêmes, il exposa aux rebelles la folie de leur entreprise, et le peu de probabilité de combattre avec succès le pouvoir des chrétiens. Ses efforts pour rétablir l’ordre furent long-temps infructueux. Mais la promesse d’une amnistie et du recouvrement de leurs droits, l’intégrité bien connue du comte, sa confiance généreuse en envoyant sa femme et son fils comme otages jusqu’à l’accomplissement du traité, engagèrent la majorité des rebelles à poser leurs armes et à accepter le pardon qui leur était offert.

Cependant les quarante chefs qui avaient été choisis par les insurgés jugèrent cette conduite pusillanime et la méprisèrent. Éblouis par les rêves de l’ambition, animés par l’espoir d’assurer leur indépendance, et convaincus que les sauvages retraites des montagnes offraient de grandes facilités pour conduire une guerre avec autant de sé-