Page:Trueba y Cosío - Gómez Arias, Tome 1, 1829.djvu/26

Cette page a été validée par deux contributeurs.
8
gomez arias

tions, des menaces suivirent, enfin une énorme pierre, lancée par une fenêtre, renversa le malheureux officier mort sur la place.

Cet assassinat fut le signal de la révolte. Les Maures étaient convaincus qu’un acte aussi téméraire ne resterait point impuni ; ils se préparèrent à une vigoureuse résistance. Quelques uns des plus hardis se précipitèrent de rue en rue, appelant aux armes leurs compatriotes, s’écriant que les articles du traité en vertu duquel ils s’étaient rendus étaient violés, puisqu’ils ne pouvaient exercer leurs devoirs religieux sans crainte d’être insultés.

Cet événement fut une grande occasion de trouble et d’inquiétude pour le Comte de Tendilla, que la Reine Isabelle avait investi du gouvernement de la ville. Il prit les mesures les plus promptes pour apaiser la fureur toujours croissante des mécontens. Mais, voulant essayer une négociation avant