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gomez arias.
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(le texte qui suit ne fait pas partie de l’ouvrage original et a été traduit à partir de la version anglaise accessible grâce au projet Gutenberg)


de l’incident, et dont l’intégrité en l’occurence pouvait encore moins être mise en cause pour avoir utilisé une vieille mule plutôt que son magnifique cheval personnel afin de tirer profit de l’échange.

Monteblanco, après un moment de réflexion, saisissant soudainement la main de Gómez Arias — « Je vous dois beaucoup, Don Lope, dit-il, et je vous prie de croire en la sincérité de ma reconnaissance. »

— Non honorable Monsieur, répondit Gómez Arias, vous vous méprenez — vous ne me devez rien — vous ne me devez aucune faveur, et j’affirme solennellement ne pas avoir droit à vos remerciements. »

À partir de ce moment des échanges plus cordiaux s’établirent entre les deux cavaliers ; ils s’offrirent mutuellement leurs services, et Don Lope très prudemment fournissait à son nouvel ami des indications susceptibles de faire avorter la poursuite et la capture du fugitif. Peu de temps après, il prit congé du cavalier désemparé, même gêné dans sa façon d’exprimer sa reconnaissance, et dont les espoirs commençaient à prendre une tournure plus lumineuse.