Page:Trueba y Cosío - Gómez Arias, Tome 1, 1829.djvu/231

Cette page a été validée par deux contributeurs.
213
gomez arias.

— Que Dieu vous bénisse, Señor, répondit Martha avec humilité ; mais vous donnez trop de louanges à mes faibles talens.

— Par mon épée, cette modestie vous sied à merveille. Mais ne perdons pas de temps. Assistez aux vêpres cette après-midi, et vous trouverez mon prudent valet qui vous fera part de mes intentions, vous aidera à vous échapper, et vous remettra les moyens de passer votre précieuse vie dans quelque ville lointaine d’Espagne, où vous n’aurez plus à craindre la solitude d’un cloître.

— Je suivrai vos ordres, généreux Don Lope, et vous pouvez compter sur ma reconnaissance.

— Arrêtez, ajouta Gómez Arias avec une gravité affectée ; il y a une objection à cet arrangement.

Virgen de las Angustias ! quelle est-elle, Señor ? demanda la Duègne alarmée.