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chrétiens, dont les efforts continuels parvinrent à regagner lentement les États qui avaient été si rapidement enlevés à leurs ancêtres.

Enfin le temps, une série de succès remportés par un grand nombre de guerriers distingués, aidèrent à recouvrer des possessions qui avaient été perdues par la faiblesse d’un roi et la trahison d’un prélat[1].

Ferdinand et Isabelle réunirent par leur mariage les couronnes d’Aragon et de Castille, consolidèrent le pouvoir

  1. La malheureuse passion de Don Rodrigue, le dernier des princes goths, pour Florinde, surnommée la Cava, fut la première cause de l’invasion des Maures et des guerres désastreuses qui suivirent. Le Comte Julien, le père de la jeune fille séduite, indigné de l’affront qu’il avait reçu, résolut d’en tirer la plus éclatante vengeance. Ses projets furent approuvés par Don Oppas, Archevêque de Tolède, l’homme du royaume dont l’influence était la plus étendue. Ces deux seigneurs livrèrent leur patrie aux Maures, qui débarquèrent en Espagne sous les ordres de Tarik et de Muza.
    Voyez à ce sujet le poème de sir Walter Scott intitulé, la Vision de Don Rodrigue. Trad.