Page:Trueba y Cosío - Gómez Arias, Tome 1, 1829.djvu/226

Cette page a été validée par deux contributeurs.
208
gomez arias.

gique. C’est donc avec toute la sincérité de mon cœur que j’offre mon assistance. Essayons d’abord de ramener la charmante fugitive sous le toit abandonné, puis promettez-moi de ne forcer en aucune manière ses inclinations.

— Je suivrai, répondit Don Manuel, des avis dictés par l’affection et par la prudence. Theodora, ajouta-t-il après un moment de silence, ne peut pas avoir quitté la ville, et nous la trouverons sans doute dans quelque couvent ou dans la maison d’un de nos parens. Cependant, pour ne manquer à aucune des précautions nécessaires, je vais envoyer à Grenade et dans les villes environnantes.

En disant ces mots, Monteblanco sortit avec son jeune ami ; en passant, devant la Duègne, il lança sur elle un regard courroucé et lui dit : — Tremblez, misérable pécheresse que vous êtes !

— Trembler ! répondit la vieille