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solut donc, prudemment de laisser à sa fille, si elle revenait dans la maison paternelle, tout le temps nécessaire pour réfléchir à un mariage si convenable, espérant qu’elle serait à la fin vaincue par la constance et les qualités sans nombre du jeune Don Antonio.

Rempli de cette pensée, il accepta les services de son ami, et ils concertèrent ensemble les moyens qu’il fallait employer pour rendre leurs recherches fructueuses.

— Don Manuel, s’écria Don Antonio de Leyva, malgré l’assurance que vous me donnez et votre bonté à mon égard, je ne puis m’empêcher de croire que je suis la première cause de la disparition de Theodora. Cette considération, et le tendre sentiment que votre fille est si capable d’inspirer et que je ressens pour elle, me donnent un des principaux rôles dans cette scène tra-