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mécontentement et de tendresse, en essayant de la relever.

— Non, jamais, jamais, s’écria-t-elle, si vous n’exaucez mes prières.

— Relevez-vous, relevez-vous, Theodora, répondit Gómez Arias d’une voix sombre. Puisque vous le voulez, je ne demanderai plus un sacrifice que j’espérais de votre amour. Je vous obéirai, je vais vous quitter pour jamais. Mais ne supposez pas que je supporterai patiemment ma mauvaise fortune, j’attaquerai celui qui est la cause de tous nos malheurs, et si Don Antonio est un aussi vaillant Chevalier que sa renommée le fait croire, il me restera une consolation, celle de le sacrifier à ma vengeance ou de tomber moi-même sous ses coups. Vous le voulez, je vous le répète encore : adieu Theodora, adieu, nous ne nous reverrons plus.

— Non, s’écria Theodora dans l’a-