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gomez arias.

d’un vieillard vénérable, d’un père dont le seul tort est dans son excessive tendresse, dans sa sollicitude pour son enfant. Si la résolution qu’il a prise à mon égard me plonge dans la plus affreuse douleur, on ne peut lui en adresser aucun reproche ; hélas ! tandis qu’il détruit toutes mes espérances de félicité, il croit travailler au bonheur futur de sa fille.

— Oui, répondit Gómez Arias avec un sourire amer, en la forçant de passer sa vie dans un cloître.

— Non, répondit Theodora, il ne me croit pas capable d’une si terrible résolution ; il ignore que j’ai donné toutes mes affections à un autre homme. Il croit que je ne pourrai être long-temps insensible au mérite de l’époux qu’il a choisi pour moi.

En prononçant ces mots elle se jeta aux pieds de Gómez Arias. — J’embrasse vos genoux, Don Lope, lui dit-elle, et