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l’évènement qui venait d’avoir lieu. À son arrivée, il demanda où était Peregil son domestique ; mais Peregil était allé aux prières du soir : Don Rodrigo comprit que cela voulait dire au cabaret. Il y envoya un garçon de l’auberge, et lui apprit où son valet pourrait le trouver, hors de la ville. Il alla bien vite à l’écurie ; mais Peregil, dans son zèle et ses soins pour tout ce qui appartenait à son maître, en avait emporté la clef. Le temps devenant précieux, et Don Rodrigo ne voulant causer aucun embarras qui pût le faire remarquer, monta sur une mule de mauvaise apparence qui était attachée à la porte d’une maison, et lui confia sa destinée. Il ne doutait pas que Peregil ne lui amenât son cheval, en donnant un prix raisonnable pour la mule, ce qui, d’après sa chétive apparence, ne serait point une chose difficile.

Enfin, après s’être rendu dans le