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gomez arias.

le croire, des qualités tout-à-fait opposées. Elle choisit pour mari un obscur plébéien, auquel la vue d’un fusil de Tolède eût donné la fièvre. Désespéré des goûts vulgaires de celles auxquelles il s’était adressé, Don Rodrigo prit la résolution hardie d’attaquer le cœur de la plus grande Dame d’Espagne. Il offrit ses hommages à Leonor de Aguilar ; mais ses prétentions furent également repoussées, et quoique sa vanité ne pût être blessée d’avoir Gómez Arias pour rival heureux, cependant, impatienté des sarcasmes continuels de ce seigneur, il se détermina à conquérir par la chance des armes le nouvel objet de ses affections. Le lecteur se rappelle peut-être le succès qui couronna ce dernier exploit.

Le malheur de Don Rodrigo ne se renfermait pas seulement dans ses amours ; il s’étendait sur tout ce qu’il entreprenait. S’il se battait en duel, il