saire les inconvéniens d’une nuit passée au milieu des Alpujarras.
Monteblanco se félicitait intérieurement de la manière heureuse dont s’était terminée une aventure qui menaçait d’avoir de si sérieux résultats ; il s’inquiétait un peu, il est vrai, de l’embarras, du péril où se trouvait Don Rodrigo, mais il pensait très judicieusement qu’il valait mieux que son pauvre ami passât une nuit dans les montagnes, que de se trouver exposé lui-même à toutes les conséquences qui auraient résulté de la mort d’un des deux champions, puisque le champ de l’action était son propre Zaguan ; il eût été forcé de jouer un rôle dans ce drame, ce dont il aimait mieux être dispensé, celui d’expliquer l’affaire aux officiers de la justice. Cette considération le porta intérieurement à approuver le stratagème de Roque, quoiqu’il ne voulût en aucune manière témoigner hautement