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gomez arias.

serait plus méritoire de couper ta langue calomniatrice.

Ici la duègne continua à lâcher une seconde bordée de mots, sans donner aucune explication positive, comme c’est ordinairement l’usage lorsqu’on veut gagner du temps et recouvrer sa présence d’esprit.

— Paix, femme, interrompit Gómez Arias dans le milieu de sa harangue. Ce trouble, comme vous l’appelez, est votre propre ouvrage ; si vous vous étiez conduite avec plus de politesse envers un étranger, vous auriez évité l’impertinence de mon valet à votre égard, impertinence pour laquelle il sera certainement puni en temps et lieu. À ces mots, Gómez Arias jeta un regard courroucé sur Roque, qui pensait bien qu’il serait le seul puni des folies de son maître, et que la non-réussite de cette aventure retomberait infailliblement sur sa tête. Il essayait de deviner