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gomez arias.

qui, avec l’albâtre le plus pur, imitaient les plus beaux ouvrages de la nature.

Theodora aimait Gómez Arias de tout l’enthousiasme d’une jeune fille dont l’imagination est exaltée et dont le cœur palpite pour la première fois. Elle ressentait la passion la plus vive ; il lui eût été impossible de le cacher à l’objet de son adoration, mais elle ne forma jamais le dessein de lui en faire un mystère. Elle aimait avec toute la naïve simplicité d’un cœur incapable de tromper. Ignorant la prudence que l’école du monde enseigne, inhabile dans cette coquetterie dont les femmes font usage pour augmenter la puissance de leurs charmes et fixer la tendresse des hommes, elle avait soumis son âme entière à son amant, et dans sa touchante confiance elle ne doutait pas qu’elle ne fût payée de retour.

Ce dévouement flattait la vanité de Gómez Arias. Il admirait la candeur