la pera[1] qui était placée entre sa lèvre inférieure et son menton.
Tel était le principal héros de cette histoire. En dépit de toutes les ressources de son imagination, Gómez Arias s’était lancé dans une route tortueuse dont il ne savait plus comment sortir. Il venait de recevoir une lettre de Don Alonzo de Aguilar, le père de sa belle fiancée, annonçant le rétablissement de son rival, et l’appelant en toute hâte à Grenade. Mais Gómez Arias n’éprouvait aucun désir de revoir cette ville. Cependant Grenade était à cette époque une ville intéressante et bien préférable à Cadix. La beauté de Leonor n’avait point de rivale à la cour. C’était une grande séduction pour Don Lope ; elle était riche, du plus haut rang ; c’était une plus grande séduc-
- ↑ Pera : On appelle en France ce signe militaire,
une royale. Trad.