dans la nouvelle église ; que la rente serait payée tous les ans à la Saint Pierre, dans la quinzaine ; que l’église rentrerait en possession des bancs non payés, six mois après le terme échu, et enfin que tous seraient tenus de fermer leurs bancs dans l’année, c’est-à-dire, d’y mettre des portes. Puis on régla les dimensions de ces bancs qui devaient avoir 5½ pieds de dehors en dehors.[1]
Cette vente des bancs, qui se fit au mois d’avril 1697, porte à croire avec assurance
- ↑ Par cette vente des bancs on voit que dans l’ancienne
église la chapelle du côté de l’épitre était dédiée à l’Enfant
Jésus et celle du côté de l’évangile à Saint-Joseph. Plus
tard, le 10 juillet 1731. on vendit « le banc le plus près de
l’autel de la Sainte-Famille, côté de l’épitre. » Il faut
croire qu’on avait chargé le nom de cet autel, ou, ce qui est
plus probable, qu’on appelait cet autel du côté de l’épitre
aussi bien du nom de Sainte-Famille que du nom d’Enfant
Jésus, parce c’était sur cet autel qu’on plaçait l’Enfant
Jésus à Noël.
Dans cette ancienne église il y avait : 7 bancs dans chacune des deux chapelles latérales, 49 dans les quatre rangées de la nef et 34 dans le jubé ; en tout 97 bancs. La rangée du Banc-d’Œuvre avait 13 bancs ; la 2ème, 10 bancs ; la 3ème, 10 bancs, et la 4ème ou celle de la chaire, 16 bancs.
Le banc des Seigneurs ou des Jésuites, était le premier de la rangée du Banc-d’Œuvre ; le banc du Capitaine était le premier banc de la 2ème rangée du côté de l’épitre.
Ces deux bancs ne payaient rien.