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PAROISSE DE CHARLESBOURG

La fabrique possédait au Gros Pin, depuis plusieurs années, une terre qui fut vendue, en 1693. Le fermier de cette terre, ou de cette habitation, comme on disait dans le temps, Jean Omier ou Aumier dit Poitier, venu du Bourg de Cojeux, Évéché de Xaintes, et premier habitant du Gros Pin, n’était pas, paraît-il, d’un caractère accommodant, car la fabrique eut avec lui plusieurs difficultés qui furent réglées par l’Intendant Demeules auquel on en appela. Ce Jean Aumier, né en 1650, épousa, le 19 février 1680, à Charlesbour, Anne Guévin. C’est le premier mariage mentionné dans les registres de la paroisse.

La fabrique possédait aussi, vers le même temps, le Trait-Carré de l’Auvergne, ou du moins en avait l’usufruit, car en 1692 elle paie 9 livres « pour ramasser le blé de l’Auvergne. »

Pendant que M. Doucet était curé, le 2 juillet 1694, Mgr de Saint-Vallier fit sa seconde visite pastorale à Charlesbourg.

    cette paroisse » jusqu’au 5 juillet 1690 inclusivement et au 2 septembre suivant il se dit simplement « curé de la paroisse. » C’est probablement à cette dernière époque seulement qu’il a laissé le Séminaire pour aller résider dans le presbytère qu’il avait fait bâtir à Charlesbourg.