Page:Trudelle - Paroisse de Charlesbourg, 1887.djvu/63

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

42
PAROISSE DE CHARLESBOURG

au Séminaire de Québec. Ce règlement, qui pouvait avoir sa raison d’être lorsqu’il n’y avait encore qu’un petit nombre de cures, devenait de plus en plus impossible avec le nombre toujours croissant des nouvelles paroisses érigées ; aussi fut-il abrogé par Mgr de Saint-Vallier, son successeur.

Ce prélat avait proposé, en 1692, plusieurs articles relativement à l’administration de son diocèse entre lesquels était le suivant : « Qu’il n’y aura plus des cures unies au Séminaire, à la campagne, et qu’aucun curé ne soit amovible ad nutum superioris. » (c’est-à-dire à la volonté du Supérieur). Cet article, comme les autres articles, fut soumis d’abord à l’opinion de l’archevêque de Paris et du Père de la Chaise qui donnèrent l’opinion suivante : « On ne pourra unir aucunes cures de la campagne au Séminaire que de l’autorité de Monsieur l’évêque et des lettres patentes du roi ; et sur l’amovibilité des curés on se conformera en Canada à la dernière déclaration du roi donnée pour tout le royaume et expliqué en conséquence par les arrêts de Sa Majesté. » Le tout fut sanctionné par le roi, le 11 février 1692.