qui attendent avec lui, et comme sous sa protection, le jour du grand réveil.
Dans son testament olographe du 10 avril 1837 M. Bedard avait mis les deux dispositions suivantes :
2o « Je désire que mon corps soit enterré dans l’église de la paroisse dont je mourrai curé ; je ne veux pas être exposé ; si je meurs n’étant curé on mettra mon corps dans le cimetière de la paroisse où je mourrai, à moins que je meure à Charlesbourg ou à St-Ambroise ; si je meurs accompagnant l’Évêque dans ses visites que mon corps soit mis dans le cimetière de la paroisse où je décéderai. »
3o « Je donne à la fabrique de Charlesbourg, pour aider à soutenir une école au Trait-Carré, ma maison ainsi que les dépendances, le terrain appartenant autrefois aux Demoiselles Nicolet, la terre de Vide-Poche, la terre de la Rivière Jaune, excepté un arpent que je donne à François Bedard aujourd’hui à mon service ; je fais cette donation à condition que tant que ma sœur, Thérèse Bedard vivra, elle logera dans la maison, jouira sa vie durante du terrain des Demoiselles Nicolet, de la terre de Vide-Poche ; prendra son bois soit à Vide-Poche, soit à la Rivière Jaune. »