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DÉDICACE

le lendemain du jour de l’an surtout que la joie et le vrai bonheur recommençaient pour nous, car il s’agissait alors d’aller faire visite à l’oncle Charles et à la tante Thérèse, aux parrains et aux marraines, si cela pouvait se faire, et de recevoir leurs étrennes. Les plus petits étaient alors placés dans de petits traîneaux que conduisaient les plus grands. On allait d’abord chez la bonne tante Thérèse qui nous recevait en riant de tout son cœur. C’était bien drôle, en effet, de voir entrer dans la maison cette petite file de neveux et de nièces dont les plus jeunes, enveloppés dans des couvertes, des cloques… pouvaient à peine marcher. Après la cérémonie de la bonne année et des étrennes, on partait avec un renfort de cousins et de cousines pour aller chez l’oncle Charles Jobin. De là le régiment, augmenté, revenait