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PAROISSE DE CHARLESBOURG

ordres contenus dans votre lettre d’hier. J’ai offert à M. Pinguet, et par lui aux autres officiers, des chaises dans tel endroit de la nef de l’église qu’ils voudraient les placer. Que pouvais-je faire de plus, n’ayant pas de banc pour moi-même ? Leur refus me fait croire que le but de l’application qu’ils ont faite à Son Excellence était d’obtenir des places dans le banc du capitaine de milice ; ce qui me semble plus convenable, d’autant que ce banc appartient au gouvernement, comme dans les autres campagnes. Plus de politesse ou plus de docilité à mes avis de la part du capitaine de milice (de la paroisse) aurait prévenu ce petit trouble. » [1]

  1. Dans une circulaire manuscrite de Mgr Briand aux curés, en date du 16 octobre 1768 il disait : « Vous accorderez au premier baillif de votre paroisse le 1er banc de l’église et vous lui ferez rendre les mêmes honneurs qu’on rendait cy-devant aux capitaines de milice. C’est un article sur lequel il (le gouverneur Carleton) me prie de vous marquer sa volonté. »

    N. B. — Ce banc est le 1er de la rangée du milieu, du côté de l’épitre. S’il est occupé, la fabrique rendrait le prix de l’adjudication à ceux qui le posséderaient, soit de tout temps, soit depuis que les Capitaines ont été retranchés. »