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PAROISSE DE CHARLESBOURG

naie anglaise, même avant le traité de paix, circulait dans le pays car le premier item de la recette porte : « Des questes de l’année en monnoye ayant cours y compris le sol anglais. »

En tête du registre des actes de Baptême qui commence le 5 novembre 1764 M. Morisseaux a placé la note suivante que nous croyons devoir aussi reproduire ici en entier : — « Le dérangement de la police française en Canada occasionné par les troubles d’une guerre qui a duré plusieurs années consécutives et en suivant la prise absolue dudit Canada ayant obvié à l’exécution de l’ordonnance qui prescrit à Messieurs les curés, vicaires, missionnaires et autres obligation de faire coter, parapher par le juge principal ou son subdélégué le procureur du roy, les régistres des baptêmes, mariages et sépultures des paroisses qu’ils ont à leur direction, et, entendu que, depuis la prise du dit Canada la police anglaise n’a, en conséquence, fait aucun règlement, rendu aucune ordonnance, assigné ni le lieu, ni les personnes à cet effet requis ; je soussigné, prêtre missionnaire de Charlesbourg, de l’approbation de M. Jean Olivier Briant, chanoine Vicaire