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24 ACAS en ont deux. Cet ordre a ét^ divisé parCuvier en sept familles ; txnioides, %° gohioides ; 3° hibroidrs ; 4° perco’des ; .’i" scombéruides ; 6° sritKimmipennes ; 1° Louches en flûte. ACANTHURE s. m. (gr. akantha, épine ; oiini, qiicMie). Ordre de poissons, famille des sc.iiMiljHroides, carnclérisé par une forte épine iMoliile qui se trouve de chaque côté de la queue elqui, Iranclianle comme une lancelle, peut blesser si l’on [ireiid le poisson sans pré- caution. Kspèces : aspisure el i^rionure. ACAP s. m. Sorte de bois des îles avec lequel on fait de belles boiseries. A CAPELLA loc. adv. [a-ka-pé-la] (ital. à chapelle). Terme en usage dans la musique d’église ; il signilie que les instruments doi- vent marcher A l’unisson ou à l’octave avec les parties chantantes. A CAPRICIO loc. adv. [a-ka-pri-tchi-o] (ital. à voloiità. Terme de musique pour indiquer que l’exécutant peut donner carrière à son ins|iiralion, quant aux mouvements, à la me- sure el aux ornements. ACAPULCO [aka-poul’-ko], ville maritime du Jlexique, sur le Pacilique, à 275 kil S.-O. de Mexico ; 5, !)0t) hab. ; rade commode et dé- fendue par un château fort ; climat très mal- sain ; le 4 décembre 1 8)2, presque toute la ville fut anéantie par un tremblement de terre, l’endant la domination espagnole, Acapulco était le centre du commerce entre la Chine et l’Améri<iue. Exportation de coclienille, d’in- diïo, de cacao, de laine et de peaux. Lat. ^b" :■>’}' M. Long. 102° 8’ 0. ACARDE s. f. (gr. «, sans ; lat. cardo, char- nièiei. .Vci’phale testacé fossile dont les valves ne semlili’ot attachées par aucun ligament. ACARDIE s. f. (gr. a, priv. ; kardia, cœur). Méd. Absente de cœur.

  • ACARE ou Acarus ’Voy. Acarus.

ACARIASIS s. f. (a-ka-ri-a-ziss). Path. Nom de toute maladie occasionnée par la présence d’acares. ’ACARIÂTRE a d.j. [a-ka-ri-â-tre](gr. a, sans ; chuiii, grâce . Qui est d’une humeur fâcheuse, aigre et criarde. ACARIDE s. m. (gr. aknri, mite ; eidos, forme). iNum de la deuxième tribu des Arach- nide^ holélres, caractéiisée tantôt par des mandibules composées d’une seule pièce en pince ou en grille, et cachées dans une lèvre sternale ; tantôt par un suçoir, formé de lames en lancette el réunies. Quelquefois la bouche se compose d’une sinqile cavité sans autre pièce apparente. Cette tribu est formée d’un grand nombre de genres. ACARNANIE, prov. de la Grèce ancienne ; peuplée alors d’habiles frondeurs ; soumise à la Macédoine an 2 ’4 avant J.-C. ; comprise dans la provitice d’Acliaïe en 146 ; annexée à la Hoiimélic j’ar les Turcs ; elle forme aujour- d’hui avec rCtolie une iiomarcbie de la Grèce : .’i,()’ !l kil. carrés ; 130,000 hab. ; cap. Misso- lOIlL’Ui. ACARNANIEN, lENNE s. et adj. Qui habite l’Acariianie, qui est propre à ce pays ou à ses habitants. ACARNE s. m. (gr. o, sans ; lat. caro, carnis, chair). Ichtyol. Nom vulgaire du poisson ap- pelé l’iiiiel. ACARPE adj. (gr. a, priv. ; karpos, fruit). Bot. Se ilit des plantes privées de fruit. ACARPELLÉ, ÉE (gr. a, priv. ; et franc., Car- pellr). Ilot.Sedit.ius lleurs privées de carpelles.

  • ACARUS ou Acare s. m. (gr. akuri, mile).

Genre type de la tribu des acarides. (Voy. WllE.) ACASTUS ou Acaste, Argonaute, fils dePé- lias, roi d’iolchos ; rt-giia après son père, mal- gré les prétentions de Jason. ACCA ACATALECTE ou Acatalectique adj. (gr. a, sans ; kniatchtikos , qui termine). Prosod. anc. Se dit d’un vers dont le dernier mètre est entier ; d’un vers qui n’a pas une syllabe de moins comme le vers Catalecte. ACATALEPSIE s. f. [a-ka-ta-lèp-sl] (gr. a, sans ; cutalépsis, compréhension). All’ection cérébrale qui ôte la faculté de concevoir, qui ne permet pas de suivre un raisonnement, de mettre de la suite dans ses idées. — Chez les anciens, on donnait ce nom à la doctrine de quelques philosophes qui n’admettaient aucune certitude dans les connaissances hu- maines. ACATALEPTIQUE adj. Atteint S’acalalepsie. — Parlisan du doute philosophique. ACATAPOSE s. m. (gr. a, priv. ; katapom, aciinn d’avaler). Méd. Diflicullé ou impossi- bilité d’avaler. ACATÉNE. (V. S.) ACATHISTE s. m. (gr. a, sans ; kathisiémi, je me tiens dehnut). Nom d’une hymne ciiantée autrefois dans l’église grecque en l’honneur delaviergeMarie, le samedi avani la cinquième semaine du carême, pour la remercier d’avoir protégé Constantinnple contre les attaques des Musulmans. Les fidèles passaient toute la nuit debout en prières. ACATHOLIQUE adj. (gr. a, priv. ; katholikos, catholique). Se dit de tous les chrétiens qui n’appartiennent pas à la religion catholique romaine. ACATIUM s. m, [a-ka-si-omm] (gr. akation). Petit navire à voile et à rames, employé par les anciens et particulièrement par les pirates. Sa poupe était arrondie et courbée en dedans ; il était armé d’un éperon et naviguait avec une grande rapidité.

  • ACAULE adj. [a-ko-le] (gr. o, sans ; knulos,

tige). Se dit des plantes dont la lige est lelle- ment courte ou rabougrie, qu’elles semblent en être dépourvues. Ex. : la mandragore, la primevère, le pissenlit, le plantain, la chi- corée. •ACCABLANT, ANTE adj. Qui accable ou qui peut accabler. — Eig. Qui jette l’âme dans la tristesse, l’elfroi, le désespoir. — Signifie aussi importun, incommode. "ACCABLEMENT s. m. Etal d’une personne accablée. — Fig. et par anal. Entassement, surcharge. "ACCABLER v. a. (lat. cahidus, bélier, ma- chine de guerre). Abattre sous le poids ; faire succomber sous le nombre des ennemis. — Par ext. Surcharger, excéder les forces. — Fig. Se dit de la plupart des choses considé- rées comme un poids qui écrase : travail, dou- leur, sommeil, reproches, injures. — Rendre toute justilicatiun impossible : aecahler de preu- ves, d’impôts, etc. — Combler outre mesure de biens, de grâces, etc. — S’accabler v. pr. Se surcharger. — v. récipr. S’accabler d’injures, etc., se dire mutuellement des injures, etc. ACCAD, l’une des quatre villes de la « Terre de Shinar » lesquelles, suivant la Genèse (X, 10), appartenaient au royaume de Nemrod. Uawlinson voit dans Accad le nom de la race primitive « Hamite » de Dabjlonie ; et F. Le- normand a écrit sur ce sujet ses Éludes acca- diennes (1873 et suiv.). ACCADIENS s. m. pi. Nom que l’on donne aux habitants primitifs deBabylone. A. H. Sayce (1877) les considère comme les premiers civi- lisaleurs de l’Asie et les créateurs de la philo- sofibie et des arts qui se répandirent ensuite chi-z les Assyriens, chsz les Phéniciens et chez les Grecs. On dit qu’ils possédaient des biblio- Ihècpies plus de dix-sept siècles avant J.-C. ACCAGNER ou Acagner v. a. (lat. ad, con- tre ; caiiis, chien). Poursuivre quelqu’un en l’injuriant. ACCÉ ACCA-LAURENTIA [ak-ka-lo-ran-sia], femme du lioi’ger FausluUis et nourrice de Homulus el de némus. Sa conduite déréglée lui avait mérité le surnom de lapa, louve, ce qui fit naître la tradition que les fondateurs de Home avaient élé nourris par une louve. Acca-Lau- rciitia avait onze fils. Voy. Arvals. ACCALIES s. f. pi. Antiq. rora. Fêtes insli- luées en l’honneur d’Acca-Laurenlia. "ACCALMIE s, f. [a-kal-mi] (rad. calme). Mar. Calme momentané qui succède à un coup de vent très violent. — %i Fig. Temps de repos dans la vie d’une nation, dans le com- merce, etc. "ACCAPAREMENT s. m. Action d’accaparer, résultat de celte action. — Spéculation qui consiste à acheter sur un marché toutes les denrées de la même espèce, afin d’avoir le monopole de la vente et d’en faire augmenter le prix. Jusqu’à nos jours, les lois furent très sévères au sujet de l’accaparement. La Con- vention le déclara crime capital. Les art. 419 el 420 du Code pénal punissent de l’emprison- nement (un mois à deux ans) et à l’amende (de 500 a 20,0i’0 fr.) les manœuvres fraudu- leuses, fausses nouvelles, coalitions, sur-olfres, etc., de nature à produire une hausse ou une baisse exagérée des prix. Les spéculateurs peu- vent, en outre, être condamnés à la surveil- lance de la haute police (de deux à dix ans).

  • ACCAPARER v. a. |a-ka-pa-ré] (lai. ad.

pour ; capere, prendre). Acheter ou arrher une quantité considérable d’une denrée, d’une marchandise, pour la rendre plus chère en la rendant plus rare, et se faire ainsi seul le maître de la vente el du prix. — Fig. el fam. Prendre pour soi exclusivement ; exploiter à l’exclusion d’autrui. — Captiver une personne ; gagner sa bienveillance, son appui. " ACCAPAREUR, EUSE s. Celui, celle qui ac- capare. ACCASTILLAGE s. m. [a-kass-li-ia-je]. Par- tie de l’œuvre morte d’un bâtiment qui s’élève au-dessus de la llottaison. Anciennement, Vac- caslillaije était un double retranchement (châ- teau de poupe et château de proue), dans le- quel se barricadaient les soldats et les mate- lots d’un vaisseau abordé. Actuellement, ce n’est pins qu’un ornement. ACCASTILLER v. a. [a-ka-sli-ié] (espagn. easlillo, fort, château). Travailler à la con- struction de ï accastillage. "ACCÉDER v. n. [ak-sé-dé] (lat. accedere, s’approcher). Vé fermé du radical se change en é ouvert devant une syllabe muette : j’ac- cède, tu accèdes ; à l’exception du futur et du conditionnel ; j’accéderai, j’accéderais. — En- trer dans les engagemcints contractés déjà par d’autres. — Adhérer, accepter, exaucer une prière. — Avoir accès, arriver. "ACCÉLÉRATEUR, TRICE adj. fak-sé-lé-ra- teiir, tri-se|. Qui accélère. — Muscle accéléra- teur, muscle qui accélère une évacuation. — Force accélératrice, principe qui, continuant à agir sur un corps mobile après son départ, exerce sur ce corps une iinpr ssion qui lui communique à chaque instant une vitesse nou- velle. •ACCÉLÉRATION s. f. [ak-sé-Ié-ra-si-on] (lat. acceteratio). Augmentation de vitesse. — Fig. Prompte expédition. — Phys. el mécan. Ac- croisemenl de vitesse que reçoit un corps dans l’espace d’une seconde, sous l’impulsion d’une force continue et constante. Cette accélération est de 9 mèlres .SI18S à Paris ; c’est-a-dire que, sans la résistance de l’air, un corps tombant librement acqiicirait un accniissenient de vi- tesse de 9 mèlres 8ii88 par seconde. — Accélé- BAïioN DiUR.NE DES ÉTOILES. On appelle ainsi le temps dont avance chaque jour l’instant du lever el du coucln’i- d’une étoile, ainsi que son passage au méridien.