Page:Trousset - Nouveau dictionnaire encyclopédique universel illustré - tome 1.djvu/12

Cette page n’a pas encore été corrigée

Les nombreuses lacunes au point de vue de la langue française elle-même, si fréquentes dans les dictionnaires, ont été comblées par le nôtre, en nous reportant avec un soin scrupuleux à toutes les modifications apportées par l’Académie au cours de ses travaux.

A la langue académique, nous avons ajouté les termes scientifiques, les expressions technologiques, les néologismes, et enfin les mots des ditïérents jargons ou d’argot que la littérature dite naturaliste a fait entrer dans le langage populaire.

Sous l’influence de la belle pensée : « Homo sum, humant nihil a me alienum pnto », nous n’avons négligé aucune branche de la science humaine ; nous avons essayé de réunir, en un seul ouvrage, le plus vaste recueil d’informations qui ait jamais été publié et de mettre à la disposition du public le livre de renseignements le plus utile et le plus complet.

Il était impossible qu’un seul écrivain réunît les connaissances nécessaires pour mener à bien un travail aussi considérable, contenant une masse aussi prodigieuse de faits, de dates, de définitions et d’explications.

Outre notre comité de rédaction , nous avons eu, comme collaborateurs, une foule de personnes bienveillantes, dont nous avons accepté avec reconnaissance les observations et les renseignements, et auxquelles nous avons souvent confié la correction de notre manuscrit, avant de le livrer à l’impression.

Il est même arrivé plusieurs fois que nos correspondants ont poussé l’obligeance jusqu’à nous offrir, à titre gracieux, leurs services pour la rédaction de certains articles spéciaux ou de séries d’articles.

En tête des nombreux collaborateurs qui sont ainsi entrés spontanément et d’une manière désintéressée parmi les rédacteurs de notre Dictionnaire, nous devons placer M. Gh. Yves, d’Évreux, qui nous a fait profiter de sa compétence en matière de jurisprudence et d’administration, en nous fournissant plusieurs milliers d’articles souvent très étendus, toujours d’une grande valeur et dont l’intérêt, qui a été pour une grande part dans le’succès de notre ouvrage, a été remarqué par tous les appréciateurs.

Parmi les autres écrivains et les savants qui ont bien voulu nous venir en aide, nous ne pouvons nous dispenser d’exprimer notre gratitude à M. Largeau, l’explorateur bien connu, qui nous a fourni des renseignements sur la géographie africaine, et qui a même rédigé à notre intention des articles remarquables, pleins de données inédiles; à M. Kerckhoffs, qui a signé, de son nom si autorisé, plusieurs articles de linguistique; à M. Eymael, professeur à Maestricht, qui a revu et rédigé un grand nombre de nos articles relatifs à la littérature et à la géographie des Pays-Bas ; à M. Gabriel Marcel, bibliothécaire à la section des cartes, à la Bibliothèque Nationale; à M. Gausseron, professeur de l’Université; et à une foule d’autres collaborateurs français ou étrangers, professeurs, hommes de lettres, historiens, qui se sont intéressés à l’exactitude et à la correction de notre œuvre.

Le nouveau Dictionnaire encyclopédique universel illustré se recommande à l’attention :

1° Par l’étendue de ses matières, qui ne comprennent pas moins de six cent mille définitions, vingt mille articles de biographie et d’histoire, vingt-deux mille articles de géographie, cinquante mille articles de science, d’art, de grammaire ; plus d’un million de dates et de nombres, collationnés avec le plus grand soin ; environ trois mille magnifiques gravures représentant des villes, des plans, des monuments et des machines, ou venant à l’appui de nos explications zoologiques, botaniques, géométriques et autres ; deux cents tableaux de statistique ou de science, etc. ;

2° Par l’exactitude et la nouveauté des renseignements qu’il renferme ;

3° Par la modicité relative de son prix ; puisqu’il contient la matière de cinq cents volumes à un franc et qu il est aussi complet que des encyclopédies qui coûtent deux cents, trois cents et même cinq cents francs ;

4° Par le soin tout particulier apporté à sa composition, à sa correction, et à son tirage sur beau papier ;

5° Par son mode de publication en livraisons, qui le met à la portée de toutes les bourses.

________________